Au cours des 3 derniers mois, les prix des biens immobiliers ont fortement augmenté. En de pareilles circonstances, seule une négociation immobilière permet aux acheteurs de faire baisser le prix à la vente. Encore faudrait-il savoir comment s’y prendre. Voici 3 étapes clés pour réussir une négociation immobilière.
Savoir quand négocier
Première étape clé pour réussir une négociation immobilière, choisir le bon moment. S’il est théoriquement possible de négocier le prix de votre futur bien immobilier, quelles que soient les circonstances, seules certaines circonstances particulières peuvent aller en faveur d’une acceptation d’une offre plus basse.
Vous pouvez engager une négociation immobilière lorsque le prix de vente affiché est supérieur à la valeur de biens similaires sur le marché. Dans le cas où cela pourrait vous permettre d’obtenir une marge, tout dépendra du marché, de l’offre et de la demande, selon que le bien se situe dans une zone tendue.
Vous pouvez aussi négocier le prix de vente du bien dans le cas où celui-ci présente un défaut. De même, pour des biens qui nécessitent beaucoup de travaux de rénovation, vous pouvez obtenir de belles marges.
Il peut aussi arriver que votre budget soit en dessous du prix des biens similaires du marché. Dans ce cas, il est également possible de négocier le prix du bien.
Savoir comment négocier
D’aucuns partent du fait qu’étant donné que le vendeur propose un prix 5 à 10 % plus élevé la valeur réelle du bien, la négociation immobilière devrait également permettre de faire baisser de prix suivant ces pourcentages. Sur le plan national, la marge de négociation est de 4 %.
Vous devez savoir que toutes les ventes sont uniques. Votre premier référent doit toujours être la valeur des biens similaires sur le marché. Si le prix proposé par le vendeur s’en rapproche, la marge sera donc très faible. Dans le cas où le prix de vente affiché est nettement au-dessus des prix du marché, la négociation immobilière peut permettre un rabais allant jusqu’à 50 %.
Ce qui doit être votre priorité, c’est le prix final du bien et non le rabais obtenu. Qu’il soit de 5 ou 50 %, il doit vous permettre d’acheter le bien à sa valeur réelle. Si c’est aussi important, c’est parce que certains vendeurs augmentent délibérément le prix du bien mis en vente pour espérer obtenir une belle marge même après la négociation immobilière.
En outre, la méthode de négociation est déterminante pour réussir à obtenir une belle marge. Fondez-vous sur des critères objectifs : prix pratiqué sur le marché, défaut éventuel du bien, dépenses liées à la rénovation du bien, anomalies détectées à l’issue des diagnostics, nombre d’offres sur le bien, depuis quand le bien est sur le marché.
Par-dessus tout, la négociation ne doit pas être brusque. Seule la nature de la négociation vous permettra de décider s’il est opportun de faire des coups de poker ou non. Vous devez surtout savoir lâcher prise au bon moment. Il serait dommage de passer à côté d’un bien d’exception parce que vous n’avez pas voulu céder sur 1000€.
Faire appel à un professionnel
Comme vous l’avez compris, la négociation immobilière exige de vous de nombreuses qualités et compétences. Des compétences que tout le monde n’a malheureusement pas. Pour ne pas risquer de foirer votre négociation immobilière, il est toujours plus avantageux de recourir à un agent immobilier.
Maîtrisant les rouages de la vente et de la négociation immobilières, ce professionnel sait quand et comment négocier le prix. Sa mission est de défendre vos intérêts jusqu’au bout. Non seulement il fera en sorte d’obtenir la meilleure marge, mais en plus il restera dans votre budget maximum.